Chris MacDonald sur l’étiquetage des aliments génétiquement modifiés
La présence d’aliments génétiquement modifiés suscite beaucoup d’inquiétudes chez les consommateurs. De nombreuses pressions sont exercées sur les entreprises afin de favoriser l’étiquetage des produits génétiquement modifiés. Mais les entreprises ont-elles vraiment une obligation morale d’étiqueter leurs aliments génétiquement modifiés?
Afin d’alimenter la réflexion sur le sujet, La Chaire accueillera Chris MacDonald, professeur au département de philosophie à la St-Mary’s University à Halifax, qui présentera ses travaux récents sur l’étiquetage des produits génétiquement modifiés et les obligations des entreprises dans la mise en marché de tels produits.
Voici le résumé de sa présentation:
Do corporations have an ethical obligation to label their Genetically Modified Foods? GM foods and ingredients pervade grocery store shelves, despite the fact that a majority of North Americans have worries about eating those products. The market as whole has largely failed to respond to consumer preference in this regard, as have North American governments. A number of consumer groups, NGO’s, and activist organizations have urged corporations to label their GM products. This paper asks whether, in such a situation, individual corporations can be ethically required to take such unilateral action. We argue that they cannot. Given the lack of solid evidence for any risk to human health, and the serious market disadvantage almost surely associated with costly unilateral action, no individual company has an ethical obligation to label its GM foods.
Mercredi 6 décembre, 12h à 13h30
Local 309, département de philosophie
Université de Montréal
(Métro Université de Montréal)
(Cette présentation précédera celle du professeur Bromley)