Christian Nadeau (Université de Montréal) : La contestation comme mode de délibération
Dans le cadre de la série « Les ateliers de la démocratie » organisée par Andrée-Anne Cormier et Marc-Antoine Dilhac.
Christian Nadeau soutiendra ici un argument en faveur de la contestation comme
modalité de la délibération démocratique. La contestation se présente
sous différents aspects, des grèves en passant par les manifestations
et les occupations de lieux publics, en plus des lettres ouvertes ou
des interventions médiatiques. La contestation dévoile une rupture de
la confiance entre les membres d’un groupe et ceux qui les
représentent ou les dirigent. Des structures institutionnelles
(formelles et informelles) doivent cependant relayer la contestation,
sans quoi celle-ci se limitera à une opposition en bloc sans
possibilités d’impact sur les choix faits par et pour le groupe.
Inversement, la légitimité de ces mêmes structures institutionnelles
exige une constante surveillance des parties concernées par la
contestation. Il s’intéressera tout particulièrement à la valeur
épistémique de la contestation, c’est-à-dire à la cohérence d’ensemble
des revendications ou des protestations exprimées par le groupe. À
titre d’exemple, il se penchera sur les rapports, au sein du monde
syndical, entre instances de la mobilisation et responsables de la
négociation.
Nombre de places restreint, sur inscription seulement / limited seats, registration required.
Veuillez contacter / please contact : marc-antoine.dilhac@umontreal.ca
24 octobre 2012, 14h
2910, Édouard-Montpetit, salle 307, Montréal (Québec)