« The Value of Agency »
C-1017-02 / Zoom
Dans le cadre des midis de l’éthique, Éliot Litalien offrira une présentation intitulée « The Value of Agency ».
Pour y participer par zoom, c’est ici.
Abstract
In this paper, I argue that agency is not only a capacity but also a value that we should promote. Human individuals—along, possibly, with other entities—qualify as agents because they have this capacity that we call agency. But an individual might have more or less agency. I argue that, other things being equal, more agency is better and that, as such, we should promote everyone’s agency. To see why, I first propose a conception of agency as a two-pronged capacity. Broadly speaking, agency is a capacity for intentional action. But this capacity is composed of two (analytically separable) capacities: (1) a capacity for forming intentions (and other intentional states) and (2) a capacity to carry out those intentions, to have an effect in the world. Each of those two capacities can be more or less extensive. I then argue that agency is a primary good—that is, a good that one should desire whatever else one also desires. That agency is a primary good means that it is desirable for me to have more of it: it is desirable for me to be able to exercise the two component capacities of agency to a larger degree. The same is true of every agent. Finally, I argue that this means that we always have a pro tanto reason to promote individuals’ agency, and we should seek to remove any impediment on an individual’s agency unless those impediments are otherwise justified. That is to say that the value of agency grounds certain basic pro tanto obligations: an obligation not to interfere with another agent and an obligation to support other agents’ agency.
Résumé (la présentation sera donnée en anglais)
Dans cette présentation, je soutiens que l’agentivité individuelle n’est pas seulement une capacité, mais également une valeur que nous devrions promouvoir. Les individus humains—en compagnie, possiblement, d’autres entités—se qualifient en tant qu’agents parce qu’ils ont cette capacité que nous appelons l’agentivité. Mais un individu peut avoir plus ou moins d’agentivité. Je soutiens que, toutes choses étant égales par ailleurs, plus d’agentivité est (moralement) meilleur et que, pour cette raison, nous devrions promouvoir l’agentivité de tous. Pour voir pourquoi, je propose d’abord une conception de l’agentivité comme une capacité à deux volets. L’agentivité est une capacité à agir intentionnellement, mais cette capacité est composée de deux autres capacités (analytiquement séparables) : une capacité à former des intentions (et d’autres états intentionnels) et une capacité à réaliser ces intentions. Chacune de ces deux capacités peut être plus ou moins étendue. Je soutiens ensuite que l’agentivité est un bien premier—c’est-à-dire, un bien que l’on devrait désirer peu importe ce qu’on désire par ailleurs. Que l’agentivité soit un bien premier signifie qu’il est désirable pour moi d’en avoir plus : il est désirable pour moi d’être capable d’exercer les deux capacités composant l’agentivité à un degré plus élevé. La même chose est vraie pour tous les agents. Finalement, j’argue que cela signifie que nous avons toujours une raison pro tanto de promouvoir l’agentivité des individus et que nous devrions chercher à éliminer tout obstacle à l’agentivité individuelle, à moins que ces obstacles soient autrement justifiés. Ainsi, la valeur de l’agentivité fonde certains obligations (pro tanto) de base : une obligation de ne pas interférer avec un autre agent et une obligation de supporter l’agentivité des autres.