Anne-Marie Gagné-Julien
Postes occupés
2022-2023 à 2024-2025 | Chercheur-se postdoctoral-e, Éthique et santé |
2023-2024 | Représentant-e des chercheur-ses postdoctoraux-les |
Participations aux événements du CRÉ
14 décembre 2022 | « How to assess the efficacy of peer support? » |
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25 janvier 2023 | Symposium de philosophie féministe |
6 avril 2023 | Elyn Saks (University of Southern California, Gould Law School) |
26 avril 2023 | « Radical and critical approaches to understanding and supporting mental health » |
27 avril 2023 | Vaccine Hesitancy: Science and Society |
10 octobre 2023 | « Affective Injustice in Psychiatry » |
4 mars 2024 | « Epistemic Injustices and Participatory Research » |
29 mai 2024 | Colloque international « Epistemic Oppression and Decolonization » |
12 juin 2024 | « Affective Injustice in Psychiatry: Emotion Policing and Medication Centrism » |
10 octobre 2024 | The Montreal Workshop on Emotions and Normativity |
4 juin 2024 | La psychiatrie entre vulnérabilité et émancipation : approches historiques et philosophiques |
20 septembre 2024 | Online Workshop: Radical and Critical Approaches to Mental Health II |
Biographie
J’ai complété un doctorat à l’Université du Québec à Montréal, sous la direction de Luc Faucher (UQAM) et Maël Lemoine (Université de Bordeaux). Ma thèse de doctorat, intitulée » vers une définition socialement construite et objective du trouble mental « , porte sur l’objectivité du concept de trouble mental et sur le débat entourant le problème de la médicalisation en psychiatrie. J’en ensuite été boursière postdoctorale (FQRSC) à l’Unité d’éthique biomédicale de l’université McGill, sous la supervision de Phoebe Friesen et en co-supervision à l’École normale supérieure, sous la supervision de Stéphanie Ruphy.
Mes intérêts de recherche se situent à l’intersection de la philosophie et de l’éthique de la psychiatrie, de la philosophie féministe des sciences et de l’épistémologie sociale. Une grande partie de mes travaux interrogent le processus de révision du Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux (DSM) et ses présuppositions épistémiques et éthiques. Je m’intéresse également aux injustices épistémiques et à la manière dont elles peuvent survenir lors des processus de médicalisation et de catégorisation en psychiatrie biomédicale. Un autre de mes champs de recherche concerne les différentes formes d’activisme en psychiatrie et leur compatibilité avec le caractère scientifique de cette discipline.
annemariegagnejulien@gmail.com