Je suis titulaire d’un Master MEEF (Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation) en sciences économiques et sociales obtenu à l’Université Rennes 2 et d’un Master d’Études sur le genre « Parcours Corps et biopolitiques » obtenu à l’Université d’Angers. Dans ce cadre et sous la direction de Fanny Bugnon et de Bleuwenn Lechaux, j’ai rédigé un mémoire qui s’intitule Les « vrais hommes » ne mangent pas toujours de viande. Ce travail de recherche avait pour intention de soulever la question de la structuration des rapports sociaux de sexe dans un mouvement qui prône une éthique chevillée à un idéal d’antisexisme. Plus précisément, il cherchait à mettre en lumière le processus de dévirilisation symbolique auquel s’expose les hommes végétariens du mouvement, tout en pointant les stratégies de recomposition de la domination masculine destinées à pallier cette disqualification. C’est donc dans la continuité de cette recherche et sous la direction de Christine Guionnet que je poursuis désormais une thèse de science politique à l’Université Rennes 1. De façon plus large, elle vise à questionner les rapports de genre dans différents registres émotionnels employés dans le milieu militant antispéciste, en s’appuyant notamment sur une comparaison internationale entre le cas français et le cas québecois.

J’effectue un séjour de recherche au CRÉ sous la supervision de Valéry Giroux, du 20 juin au 20 décembre.

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