Discussion de l’article « The End of Personhood » by Jennifer Blumenthal-Barby
La prochaine discussion du Journal club de bioéthique aura lieu de 12h à 13h (heure de l’est), le lundi 2 octobre prochain au local 3014-7 de l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM). Vous pourrez également y participer en distanciel via ce lien zoom.
Les discussions du journal club sont ouvertes à toutes les personnes intéressées par la bioéthique et par le sujet de l’article-cible en vedette. Lors de notre prochaine discussion, nous nous pencherons sur l’article-cible de Jennifer Blumenthal-Barby « The End of Personhood ».
Résumé:
Le concept de personne a été au cœur des débats bioéthiques sur l’avortement, le traitement des patients en état végétatif ou en état de conscience minimale, ainsi que des patients atteints de démence avancée. Plus récemment, le concept a été utilisé pour réfléchir à de nouvelles questions liées aux organoïdes du cerveau humain, à l’intelligence artificielle, aux esprits téléchargés, aux chimères homme-animal et aux embryons humains, pour n’en citer que quelques-uns. Une démarche commune a consisté à se demander ce que ces entités ont en commun avec les personnes (au sens normatif), puis à tirer des conclusions sur ce que nous leur devons (ou ne leur devons pas). Cet article soutient que le concept de « personne » est, au mieux, inutile pour une grande partie de la bioéthique actuelle et, au pire, nuisible et pernicieux. Je suggère que nous (les bioéthiciens) cessions d’utiliser le concept de personne et que nous posions plutôt des questions normatives plus directement (par exemple, comment devrions-nous traiter cet être et pourquoi ?) et que nous utilisions d’autres concepts philosophiques (par exemple, les intérêts, la sensibilité, le respect de la reconnaissance) pour nous aider à répondre à ces questions. Il est temps que la bioéthique cesse de parler de l’état de personne. ScholarOne Manuscripts (manuscriptcentral.com)