Le pire des maux. Éthique et ontologie du spécisme
L’ancien chercheur postdoctoral du CRÉ et membre collaborateur du GRÉEA François Jaquet vient de faire paraître le livre Le pire des maux, dans la collection « La part des choses » des éditions Éliott.
Il est assez rare qu’un concept philosophique s’échappe de l’arène académique. C’est pourtant le cas du concept de spécisme, qui a fait une entrée remarquée dans la sphère publique au cours de la dernière décennie. Hélas ! ce concept et les enjeux qu’il soulève sont souvent mal compris. Nombreux sont les auteurs qui contestent sa légitimité alors qu’ils le maitrisent mal. D’autres l’utilisent plus volontiers sans toutefois mieux le comprendre. Les confusions qui entourent cette notion l’empêchent de contribuer à la discussion autant qu’elle le pourrait.
Le pire des maux entend remédier à cet état de fait en donnant de la notion de spécisme une présentation à la fois assez précise pour rendre justice aux discussions philosophiques dont elle fait l’objet et suffisamment claire pour être accessible à quiconque s’intéresse au statut moral des animaux.
François Jaquet est maître de conférences en éthique et directeur adjoint du Master Éthique de l’Université de Strasbourg. Ses travaux portent principalement sur le spécisme en éthique animale et sur la théorie de l’erreur en métaéthique. Avec Hichem Naar, il est co-auteur de Qui peut sauver la morale ? Essai de métaéthique, nouvelle édition à paraître aux éditions Éliott.