Bioéthique et excision en Afrique
Nouvelle publication, signée N’dri Marcel Kouassi, chercheur invité au CRÉ 2015-2016.
Bien que condamnées par les États et la communauté internationale, à cause de ses graves conséquences sanitaires et de la mutilation ontologique qu’elles provoquent, les pratiques de l’excision persistent et rentrent dans la clandestinité, en prenant des formes nouvelles. « Bioéthique et excision en Afrique » est à la fois une identification, une compréhension et une explication des facteurs qui favorisent les mutations et la persistance de l’excision au sein des sociétés africaines du XXIe siècle. Affranchie des prismes réducteurs qui expliquent tous les phénomènes par le choc des civilisations ou par les conflits opposant traditions africaines et modernité occidentale, l’intellection de l’excision, à la lumière des exigences éthiques et bioéthiques universelles, s’oriente vers les rationalités qui structurent les logiques de représentation de soi, de l’autre, du groupe, des genres, et qui codifient les modes d’existence des sociétés traditionnelles et modernes en Afrique.
Ce livre collectif est une sélection des meilleures contributions au colloque international d’octobre 2014 sur la bioéthique et l’excision en Afrique organisé par le Centre de recherche en éthique des sciences des technologies et de l’environnement, à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, en Côte-d’Ivoire. Grâce à une approche pluridisciplinaire, notamment historique, anthropologique, sociologique, philosophie et bioéthique, cet ouvrage propose ainsi des solutions originales pour rendre les politiques nationales et internationales de lutte contre les mutilations génitales féminines plus inclusives, plus efficace et véritablement humanistes.
Ce livre collectif est une sélection des meilleures contributions au colloque international d’octobre 2014 sur la bioéthique et l’excision en Afrique organisé par le Centre de recherche en éthique des sciences des technologies et de l’environnement, à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, en Côte-d’Ivoire. Grâce à une approche pluridisciplinaire, notamment historique, anthropologique, sociologique, philosophie et bioéthique, cet ouvrage propose ainsi des solutions originales pour rendre les politiques nationales et internationales de lutte contre les mutilations génitales féminines plus inclusives, plus efficace et véritablement humanistes.