André-J. Bélanger
Postes occupés
2005-2006 à 2013-2014 | Co-chercheur-se, Éthique et politique |
Biographie
Lorsque j’étais affilié au CRÉUM (l’ancien CRÉ), j’étais professeur au département de science politique de l’Université de Montréal.
La recherche que je poursuivais s’inscrit dans l’observation plus générale du phénomène de la représentation des intérêts. Elle a pour objet d’analyse l’intellectuel, c’est-à-dire l’acteur qui, se fondant sur sa notoriété en tant que producteur de signes ou de symboles, intervient dans le débat public au nom de l’intérêt général. L’interrogation porte plus précisément sur les conditions sociales et politiques qui en rendent l’accès, semble-t-il, plus facile dans certaines sociétés comme la France, que dans d’autres, comme l’Angleterre. Suivant une démarche de sociologie politique historique, je tente d’identifier les facteurs d’ordre à la fois culturel et structurel qui expliqueraient la différence, étant entendu que les apparences sont parfois trompeuses : l’influence peut s’exercer suivant des réseaux plus discrets et plus efficaces que le laisse croire les mass medias. À cette fin, l’analyse observe cette réalité qui s’exprime dans ces deux sociétés dès le XVIIIe, moment où le processus de sécularisation est bien engagé.