France Gaudreault

Postes occupés

2006-2007 Boursier-ère d'études supérieures

Biographie

Après avoir complété ma maîtrise en science politique à l’Université Laval en 2000 (La sécurité humaine entre l’État et l’individu: le cas des armes légères et de petits calibres), j’ai eu l’occasion de travailler à l’étranger pendant quelques années. D’abord dans le domaine de la transformation des conflits avec le Life and Peace Institute (Uppsala, Suède) pour ensuite ouvrer au niveau des droits de la personne avec le Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe (Lisbonne, Portugal). C’est dans le contexte de mes expériences de travail à l’étranger que le sujet de ma thèse a commencé à germer. J’ai donc décidé de revenir au Canada en janvier 2004 afin de poursuivre mes études au doctorat en science politique à l’Université de Montréal.

La question à l’origine de ma réflexion est la suivante : est-ce que les droits humains constituent un fondement légitime pour l’intervention étrangère, notamment les interventions armées ? Outre la dimension morale et le potentiel émancipatoire qui est souvent associée aux droits humains, ceux-ci participent-ils, de manière indirecte ou non, au maintien du système international étatique actuel ? C’est à cette question que la thèse a répondu en se penchant plus particulièrement sur le cas des interventions humanitaires. La remise en question du discours des droits humains comme fondement moral universel sous-tend l’argumentation principale de ma thèse.

Cette dernière s’intitule : « Contexte interprétatif du jugement éthique en relations internationales : aspects moraux et politiques des droits humains » et a fait l’objet d’une co-direction avec Marie-Joelle Zahar au département de science politique et Ryoa Chung au département de philosophie.