Richard Healey
Postes occupés
2024-2025 | Chercheur-e invité-e, Éthique fondamentale |
2016-2017 à 2017-2018 | Chercheur-se postdoctoral-e, Éthique fondamentale |
2016-2017 à 2017-2018 | Chercheur-se postdoctoral-e, Éthique et politique |
Participations aux événements du CRÉ
14 novembre 2016 | « A Relational Theory of Consent » |
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7 juin 2017 | « Consent, Directed Duties, and Mutual Recognition » |
16 novembre 2017 | Authority: Key Concepts in Political Theory |
30 janvier 2018 | « From Individual to Collective Consent: The Case of Indigenous Peoples and UNDRIP » |
6 mars 2018 | « Mutual Recognition, Friendship, and the Moral Relationship » |
15 mai 2018 | Consentement, promesse et ordre : les pouvoirs normatifs en matière de moralité, de politique et de droit |
14 décembre 2023 | Richard Healey (LSE) et Angie Pepper (U. of Roehampton) |
16 mai 2024 | Angie Pepper (University of Roehampton) et Richard Healey (LSE) |
15 mai 2024 | Richard Healey (LSE) |
Biographie
J’ai obtenu mon doctorat en philosophie de l’Université de Sheffield (Royaume-Uni), où j’ai rédigé une thèse sur le pouvoir normatif du consentement. Alors que le consentement individuel joue un rôle central dans la pensée morale, politique et juridique contemporaine, les philosophes ont relativement peu expliqué pourquoi le consentement devrait jouer un rôle aussi important dans la gestion de nos relations normatives. Dans ma thèse, je développe une théorie de la signification normative du consentement qui vise à rendre compte de ce fait. En gros, je soutiens que le pouvoir de consentement permet aux individus d’interagir de manière utile et précieuse tout en (i) maintenant un contrôle suffisant sur les aspects centraux de leur propre vie et (ii) se reconnaissant mutuellement comme ayant un contrôle légitime sur ces domaines.
Cette conception du consentement repose sur l’affirmation plus générale que les agents se trouvent dans un type de relation précieuse – une relation de reconnaissance mutuelle – lorsqu’ils sont chacun capables de reconnaître qu’ils donnent aux intérêts de l’autre le rôle approprié dans leurs délibérations pratiques. C’est cette affirmation que j’ai développée davantage en tant que postdoctorant au CRÉ du 1er septembre 2016 au 31 mai 2018. L’idée que nous sommes dans une relation précieuse lorsque nous nous rapportons les uns aux autres d’une certaine manière est courante dans la philosophie morale contemporaine, mais ce que cela implique exactement est souvent flou. Je crois qu’une dimension importante de telles relations est la capacité de reconnaître concrètement que nous nous considérons mutuellement comme des porteurs d’intérêts dignes de protection, une forme de reconnaissance souvent favorisée par les pratiques sociales, des conventions informelles au droit autoritaire. Si ma caractérisation de cette relation et de sa valeur est correcte, je crois qu’elle peut aider à expliquer et à justifier un certain nombre d’éléments importants dans nos pratiques morales, politiques et juridiques.
Je suis maintenant à la London School of Economics et j’ai effectué un court séjour comme chercheur invité au CRÉ du 11 au 17 mai 2024.
rjhealey2@gmail.com