Sébastien Lacroix
Postes occupés
2015-2016 à 2019-2020 | Étudiant-e, Éthique et politique |
2015-2016 | Boursier-ère d'études supérieures |
Participations aux événements du CRÉ
27 janvier 2016 | Table ronde sur l’aide médicale à mourir |
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4 juin 2018 | Congrès annuel de l’Association canadienne de philosophie 2018 |
Biographie
Sébastien Lacroix (B.A. (2014), M.A. (2016), Université Laval) est doctorant en philosophie, sous la direction de M. Jocelyn Maclure. Ses recherches actuelles sont interdisciplinaires, à l’intersection du droit, de la science politique, de la philosophie du droit, de la philosophie politique et de la bioéthique.
À la maîtrise, Sébastien a cherché à évaluer le passage juridique représenté par les arrêts Rodriguez (1993) et Carter (2015) de la Cour suprême du Canada. Pour ce faire, il a premièrement exposé chacun de ces jugements; il s’agit d’un apport juridique important à ses recherches éthiques. Dans un second temps, il présenta le débat Hart-Dworkin en philosophie du droit. Celui-ci oppose H. L. A. Hart, un grand théoricien du droit positif, à Ronald Dworkin, un juriste et un philosophe politique critique du positivisme juridique. La troisième partie de son mémoire appliqua ces deux théories aux enjeux légaux précédemment discutés. L’objectif était d’évaluer les théories hartiennes et dworkiniennes afin de savoir laquelle des deux permet de mieux rendre compte du renversement juridique Rodriguez-Carter.
Son projet de doctorat s’inscrivant dans le tournant pratique ou « non idéal » de l’éthique et de la philosophie politique, il s’intéressera au lien entre droit et moralité dans la Charte canadienne des droits et libertés. Il reprendra là où se terminait son mémoire de maîtrise, et tentera de construire un cadre théorique dworkinien permettant de comprendre ce lien. L’objectif est de montrer un lien nécessaire entre, d’une part, l’article 7 de la Charte, qui prévoit que chacun a droit à la vie, la liberté et la sécurité de sa personne, mais qu’il ne peut être porté atteinte à ce droit qu’en conformité avec les principes de justice fondamentale, et, d’autre part, la moralité constitutionnelle canadienne telle qu’elle sera définie dans un cadre conceptuel inspiré de la pensée de Ronald Dworkin.
Ses champs de compétence incluent la philosophie du droit, la philosophie politique contemporaine, les questions entourant le concept de laïcité, les enjeux bioéthiques liés à l’aide médicale à mourir ainsi que la métaéthique.
Ses recherches de maîtrise ont été rendues possibles grâce à des bourses de la Faculté de Philosophie de l’Université Laval, de l’Institut d’éthique appliquée (IDÉA) de l’Université Laval, du Centre de recherche en éthique (CRÉ) logé à l’Université de Montréal et du Groupe de recherche sur les sociétés plurinationales (GRSP) logé à l’Université du Québec à Montréal.
Ses recherches doctorales sont financées par une Bourse d’études supérieures du Canada Joseph-Armand-Bombardier du Conseil de recherches en sciences sociales (CRSH).