Victoria Doudenkova
Postes occupés
2017-2018 | Boursier-ère d'études supérieures, Éthique et santé |
Participations aux événements du CRÉ
15 novembre 2017 | Séminaire des boursier.e.s d’études supérieures du CRÉ – 1ère séance |
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Biographie
Victoria Doudenkova, BSc, MA est candidate au doctorat en Sciences biomédicales, Option bioéthique, à l’Université de Montréal. Son intérêt pour l’éthique, et plus particulièrement pour l’éthique clinique est né durant ses études en radiologie médicale en Suisse, alors qu’elle a été amenée à côtoyer le milieu hospitalier grâce aux différents stages effectués tout au long de sa formation. Lors de sa maîtrise, elle a travaillé sur l’éthique de la radioprotection mettant en lumière des enjeux comme le devoir d’information et le consentement éclairé en regard du risque posé par le rayonnement ionisant ou encore la justification des interventions prescrites dans un contexte de surutilisation croissante. Elle a également été assistante de recherche dans le cadre d’un projet portant sur la formation à l’éthique en santé publique, tout en y contribuant concrètement. Depuis quelques années, elle est auxiliaire d’enseignement pour le volet éthique dans un cours sur les fondements de la santé publique à l’École de Santé Publique de l’Université de Montréal (ESPUM).
Son intérêt de recherche principal a trait à la santé de la femme et au manque de sensibilisation qui entoure les conditions de santé qui leur sont spécifiques. Elle consacre sa thèse de doctorat à l’étude de la question de l’autonomie des femmes affectées par le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), dans une perspective qui prend en compte la notion d’amélioration de leur état de santé autant que du recours aux interventions médicales nécessaires. Elle a rapidement été sensibilisée au fait que pour une partie de ces femmes les interventions médicales, pourtant salutaires pour d’autres, peuvent s’avérer limitées. Cela l’a poussée à se former en naturopathie et à suivre des femmes concernées non seulement par le SOPK, mais aussi par des désordres tels que l’endométriose et les fibromes utérins. Toujours dans le souci de contribuer concrètement à l’essor des femmes, elle est Vice-Présidente de l’organisme sans but lucratif Vivre100Fibromes. L’organisme offre soutien, information, et espace de partage aux femmes affectées par le fibrome utérin au Québec. Il vise à promouvoir l’amélioration de la prise en charge de cette maladie en renforçant les liens entre la sphère communautaire et celle de la santé.
C’est au sein de ces activités qu’elle trouve une source inépuisable d’inspiration et de motivation pour sa thèse, qui la pousse à aborder des questions au plus proche des préoccupations et problématiques vécues par la communauté. C’est donc tout naturellement qu’elle privilégie l’approche narrative en recherche afin de refléter la richesse des expériences et du vécu des femmes, en espérant faire sa part en termes de sensibilisation dans le cas d’affections comme le SOPK.