Environnement et vulnérabilités sociales
Le CRÉ a tenu un Point de l’Actualité organisé par Christian Nadeau et consacré à la question des conflits potentiels entre nos responsabilités environnementales et certains enjeux de justice distributive.
Les participant(e)s à cette table-ronde abordaient la question, en contexte canadien, du sacrifice attendu de certaines populations souvent vulnérables (des communautés autochtones notamment), qui nous semble devoir résister à la tentation du développement économique lorsque les projets présentent des risques environnementaux.
Bien sûr, le problème ne se pose pas lorsque les communautés autochtones elles-mêmes s’opposent aux industries polluantes qui veulent s’installer dans leurs régions – ce qui est le plus souvent le cas. Mais il survient néanmoins lorsque les communautés autochtones peuvent espérer des bénéfices économiques dont ils sont trop besoin pour maintenir leur opposition aux projets. Sommes-nous alors en droit de leur reprocher de vouloir améliorer leur situation?
Comme concilier 1) notre envie d’éviter que des projets représentant de grandes menaces pour l’environnement voient le jour; avec 2) nos préoccupations de justice envers les communautés vulnérables? Devant un tel dilemme (respect de l’environnement c. justice distributive et démocratie), quelles doivent être nos demandes éthiques?
Pour discuter de ces questions, étaient réuni(e)s les intervenant(e)s suivant(e)s:
Animation: Ryoa Chung, Philosophie, UdeM.
– Christian Nadeau, Philosophie, UdeM;
– Virginie Maris, Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive, Montpellier;
– Sara Teitelbaum, Sociologie, UdeM;
– Peter Dietsch, Philosophie, UdeM.
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