Tania Claes

Positions held

2005-2006 Graduate fellow(s)

Biography

Tania Claes a profité de son passage au CRÉUM pour approfondir le thème suivant: L’impact des législations nationales sur le comportement social des entreprises en regard des licenciements collectifs : Quelle éthique sociale pour l’entreprise?

L’éthique des affaires a toujours été un exercice d’optimisation entre le respect des intérêts légitimes de l’entreprise et les limites que la morale fixe à son action. Particulièrement importante aujourd’hui, dans le contexte des fermetures d’usine et licenciements collectifs de notre société moderne, la question éthique nous permet de conduire une étude de sociologie comparée du travail, en intégrant l’apport des conceptions relatives à la responsabilité sociale des entreprises. Depuis les années 1990, le renouvellement d’une exigence de responsabilisation se présente comme l’affirmation d’une prise de conscience, de la part des différents partenaires sociaux, de leur rôle et de leur « responsabilité » par rapport aux grands problèmes qui agitent notre société moderne. La thématique centrale de cette recherche était de s’interroger sur les impacts des différentes législations nationales en regard des licenciements collectifs sur le comportement social des entreprises mais aussi de conduire une réflexion quant aux structures supranationales et événements locaux (le cas Renault – Vilvoorde en Belgique) qui ont influencé les changements législatifs. La perspective de sa recherche est résolument interdisciplinaire, privilégiant l’approche sociologique qui permet de positionner l’entreprise dans un entrelacs de relations juridiques, économiques, sociales et politiques. Le cadre théorique était, entre autre, nourri de la théorie de l’action sociale au sens de la sociologie compréhensive (Max Weber) en portait une attention particulière aux intérêts et valeurs qui conditionnent l’action des acteurs impliqués dans les fermetures d’usines, aux conflits entre rationalités en finalité et rationalités en valeur.