Willem van der Deijl
Positions held
2017-2018 | Postdoctoral researcher(s), Ethics and economics |
Biography
(Le français suivra)
I have obtained my PhD from the Erasmus University, where I have studied philosophy alongside, and in conjunction with, economics. My main research interests center around the concept of wellbeing, in ethics, political philosophy as well as in social science. In my PhD thesis, I have investigated to the extent to which wellbeing can be an object of scientific investigation. The concept of wellbeing is receiving more and more attention within the social sciences. Not only does this involve philosophical questions as a result of the contentious nature of wellbeing, but also because the measurement of wellbeing involves measuring mental states such as happiness and desires. While I argue in my thesis that measures of wellbeing are necessarily imperfect, I also argue that the importance of the concept calls for a continuation of the research project in a pluralistic fashion.
At CRE I was primarily working on developing a normative theory for wellbeing policy. Such a theory provides an answer to the question: To what extent can the promotion of wellbeing be a legitimate policy goal? Such a theory not only have to provide a reason why, and if, governments may endorse a view of the good, but also how to pursue this in light of the imperfections of wellbeing science identified in my PhD thesis.
A final research interest is the nature of wellbeing itself. I am particularly interested in mental-state theories that go beyond hedonism. I am currently investigating the plausibility of such views.
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J’ai obtenu mon doctorat à Erasmus University Rotterdam, où j’ai étudié à la fois la philosophie et l’économie. Mes intérêts de recherche principaux portent sur le concept du bien-être en éthique, en philosophie politique, et dans les sciences sociales. Ma thèse doctorale a examiné dans quelle mesure le bien-être peut être pris comme objet par la science. Le concept du bien-être reçoit de plus en plus d’attention au sein des sciences sociales. Cela soulève plusieurs questions philosophiques, non seulement parce que la nature du bien-être est contestée, mais aussi parce que la mesure du bien-être implique de mesurer des états mentaux tels que le bonheur ou les désirs. Bien que je soutienne que les mesures du bien-être sont nécessairement imparfaites, je défends aussi que l’importance du concept appelle à ce que ce projet de recherche soit poursuivi de manière pluraliste.
Lors de mon séjour au CRÉ, j’ai principalement travaillé au développement d’une théorie normative portant sur la question suivante: Dans quelle mesure le bien-être doit-il être un objectif de politique publique? Cette théorie répondait à la question pourquoi, et si, le gouvernement peut endosser une théorie spécifique du bien-être, mais aussi à comment le bien-être peut être promu considérant les limites de la science du bien-être, telles qu’identifiées dans ma thèse doctorale.
Un autre intérêt de recherche concerne sur la nature du bien-être lui-même. En particulier, je m’intéresse aux théories des états mentaux qui tentent de dépasser l’hédonisme. J’étudie présentement leur plausibilité.
Séjour du 1er novembre 2017 au 31 août 2018.