« Les choix des végans mettent en lumière la dissonance cognitive du reste de la population »
Dans un article d’opinion intitulé « Les choix des végans mettent en lumière la dissonance cognitive du reste de la population » paru dans le journal Le Monde, Stéphane Foucart réfère à l’ouvrage collectif dirigé par Renan Larue, Pensée végane. 50 regards sur la condition animale (Puf, 2020) auquel plusieurs chercheur.se.s du GRÉEA et du CRÉ ont contribué (Yves-Marie Abraham, Frédéric Côté-Boudreau, Sue Donaldson, Martin Gibert, Valéry Giroux, François Jaquet, Angela Martin, Renan Larue, Mauro Rossi et Kristin Voigt).
“Ce que montrent collectivement les cinquante entrées de ce volumineux abécédaire c’est que, à la vérité, il est bien difficile d’argumenter contre un végan. Le sort fait à des milliards d’animaux qui, comme Homo sapiens, éprouvent de la douleur, de la crainte, et cherchent avec autant d’âpreté que nous à échapper à la souffrance et à la mort, est difficilement défendable. Pourquoi donner à un chat des droits que l’on refuse à un cochon ? Et surtout, quelle raison pourrait-il bien y avoir à attribuer des droits en fonction de la capacité à raisonner plutôt qu’à celle de ressentir, demande Renan Larue. Qui pour répondre ?”