“Martin Gibert : Peut-on coder la morale?”
Martin Gibert répond aux questions de Josée-Anne Paradis pour Les Libraires.
“Mon idée, c’est que l’éthique de la vertu peut, elle aussi, être applicable et qu’elle se compare avantageusement à ses rivales. Avec les progrès récents dans cette technique d’IA qu’on nomme l’apprentissage supervisé, avec le développement des big data, je montre comment des personnes vertueuses pourraient, très littéralement, faire la morale aux robots. C’est un point clé. Je soutiens également que les robots vertueux inspireront davantage confiance que leurs compères utilitaristes ou déontologistes et qu’ils seront certainement plus fiables et pratiques. Alors voilà, tout le défi du livre, c’était de présenter cet argumentaire sans être chiant.”