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« Épistémologie, genre et blanchité : quelle place pour les travaux critiques sur la race et les personnes racisées en science politique? »

Saaz Taher (Université de Toronto Scarborough) publie un nouvel article intitulé « Épistémologie, genre et blanchité : quelle place pour les travaux critiques sur la race et les personnes racisées en science politique? » paru dans la revue Politique et Sociétés.

Résumé

Les personnes Noires et racisées produisant des recherches en théorie critique de la race au Québec se retrouvent confrontées à des contextes politiques et universitaires où le concept de « race » pose problème. Ainsi, non seulement cette théorie, constituant une composante des savoirs dits minoritaires, se retrouve discréditée au sein de l’université, mais les chercheur·e·s participant au développement de ces savoirs – d’autant plus si ielles appartiennent à des groupes minoritaires – sont prétendu·e·s illégitimes et incompétent·e·s sur le plan scientifique. Comment comprendre de telles dynamiques dans la production des savoirs collectifs et vis-à-vis de leurs producteur·rice·s au sein des sphères universitaires ? Pour y répondre, cet article propose d’examiner les liens entre l’épistémologie, le genre et la blanchité au sein de la science politique et suggère l’adoption d’une épistémologie de l’humilité à la lumière de ces dynamiques.