Iris Marion Young, une philosophe différente

Une émission de la série « Micro-éthique » réalisée et animée par Margaux Ruellan, régie par Valérian Hemmen et produite par le Centre de recherche en éthique avec l’aide du Fonds de recherche sur la société et la culture (FQRSC).

C’est cette année le dixième anniversaire de la disparition de la philosophe Iris Marion Young. C’est l’occasion de nous replonger dans son parcours intellectuel et de souligner l’importance de ses écrits critiques dans les débats en philosophie et sciences politiques.

Pour nous éclairer :

Diane Lamoureux, professeure de philosophie et de sociologie politique à l’Université Laval. Elle vient de publier cette année Les possibles de féminisme. Agir sans « nous » et la traduction française de La pensée féministe noire de Patrica Hill Collins, aux éditions du Remue-ménage.

Marie Garrau, chercheuse à l’Institut des sciences juridiques et philosophiques de la Sorbonne. Elle a coécrit, avec Alice Le Goff, Care, Dépendance et Justice. Une introduction aux théories du Care (2010 – PUF) et Politiser le Care ? Perspectives sociologiques et philosophiques (2012 – Éditions du bord de l’eau), ainsi qu’un article de synthèse sur le parcours théorique de Young, qui s’intitule « Différences et solidarités. À propos du parcours philosophique d’Iris Marion Young » (Cahiers du genre, Vol. 1, No. 46, p. 199-219).

Avec des textes extraits d’ouvrages majeurs d’Iris Marion Young, Throwing like a Girl (2005, p. 43-44 ) et Justice and the Politics of Difference (1990, p. 5-6 et 114, 116-117) lus par Marie-Anne Casselot, candidate au doctorat en philosophie à l’Université Laval.

Chronique :

William Beauchemin, chargé de laboratoires en innovation sociale chez Exeko et candidat à la maîtrise en sociologie à l’UQAM nous parlera du travail d’inclusion culturelle qu’il effectue au sein de l’association Exeko.

Le laboratoire Culture inclusive est un projet d’Exeko sous le patronage de la Commission canadienne de l’UNESCO et en partenariat avec le Groupe des 11 et plusieurs organismes communautaires. Davantage d’informations sur le projet sont disponibles en ligne : http://exeko.org/labs/culture

Le Groupe des 11 est composé des institutions culturelles suivantes : Musée des beaux-arts de Montréal, Opéra de Montréal, Théâtre du Nouveau Monde, La Tohu, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Salle Bourgie, Orchestre symphonique de Montréal, Orchestre Métropolitain, Maison Théâtre, Place des Arts et Les Grands Ballets canadiens. Les organismes communautaires avec lesquels se déroulent le projet sont : Les Muses, l’Association de Montréal pour la Déficience intellectuelle, L’itinéraire, le Parrainage civique de l’Est de l’île de Montréal, Bout du Monde, Les Impatients, la Maison Tangente et la Maison de la Syrie.

Pour aller plus loin :

Écoutez l’intégralité de l’entrevue avec Marie Garrau !

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