Nos robots peuvent-ils être vertueux?
Martin Gibert répond aux questions d’Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, pour Le Devoir.
« Il faut d’abord choisir les vertueux. On ne peut faire confiance au jugement que chacun porte sur soi-même, mais je pense qu’on est tous individuellement capables de nommer des personnes dans notre entourage à qui on confierait la prise de décisions moralement délicates, des personnes qu’on estime plus vertueuses que soi-même. L’intelligence collective nous permettrait d’avoir un échantillon de 1 % ou moins des individus les plus vertueux d’une population donnée. »
Photo: Marie-France Coallier